Accueillir votre chiot Berger Picard

L’accueil d’un chiot dans votre foyer est un moment unique et précieux, mais il demande une préparation minutieuse. Équipement, environnement, alimentation, éducation : de nombreux aspects sont à anticiper pour que la transition se passe dans les meilleures conditions.

Adopter un chiot n’est pas une décision à prendre à la légère. Cela représente un travail supplémentaire qui peut être fatigant et nécessite du temps ainsi qu’un réel investissement. Avant de franchir le pas, il est essentiel de bien y réfléchir et de peser le pour et le contre. Oui, un chiot, c’est adorable, mais ce n’est pas un jouet que l’on met de côté lorsqu’il fait des bêtises ou demande trop d’attention ! Ce petit être va vous aimer sans condition et fera de vous le centre de son univers. Essayez d’être à la hauteur de ses attentes en vous préparant au mieux à l’accueillir.

Depuis le 22 juillet 2022, il est obligatoire de signer un certificat d’engagement et de connaissance avant l’acquisition d’un chiot. Ce document a pour objectif de vous sensibiliser aux besoins de l’animal et de vous engager à les respecter tout au long de sa vie. Il reflète l’importance de cette décision et le respect dû à votre nouveau compagnon

Un chiot - Les Bergers du Verdon

Rassurez-le

À son arrivée dans votre maison, votre chiot aura besoin de temps pour s’adapter, prendre confiance et découvrir ses nouveaux repères. Jusqu’à présent, il vivait entouré de sa mère et de sa fratrie. Désormais, c’est vous qui devenez sa nouvelle famille.

Les premiers jours, il sera probablement un peu apeuré, déboussolé, voire triste. C’est tout à fait normal. Votre rôle sera de le rassurer en lui offrant beaucoup d’attention, de câlins et de moments de jeu. Parlez-lui doucement et soyez patient, même la nuit. Il est essentiel d’être disponible pour l’accompagner dans cette transition.

Malgré tout votre amour, ses premières nuits risquent d’être difficiles. N’oubliez pas qu’il n’a jamais dormi seul. Il devra apprendre à rester propre et à rallonger progressivement ses périodes de sommeil nocturne. Patience et écoute seront vos alliées pour traverser cette période sereinement.

Ne vous inquiétez pas, cette phase d’adaptation est temporaire et ne dure généralement qu’1 à 2 mois. En revanche, ne le laissez surtout pas pleurer seul dans une pièce isolée. Cela pourrait être traumatisant et nuirait à son apprentissage. Pour le rassurer, vous pouvez placer son panier près de votre lit au début. Si votre chiot se réveille ou pleure, apaisez-le avec votre main ou votre voix. Ce contact est très important pour lui.

Si vous souhaitez qu’il dorme à terme dans une autre pièce, procédez par étapes. Déplacez progressivement son couchage de la chambre vers l’endroit final, une fois qu’il sera bien habitué à son nouvel environnement. Vous pouvez aussi choisir de dormir dans le canapé dès son arrivée et à ses côtés le temps que la transition se passe en douceur.

Créez une atmosphère calme et paisible pour éviter qu’il ne se sente effrayé ou stressé. L’excitation excessive ou les cris des enfants, bien qu’affectueux, pourraient l’intimider. Si vous sentez qu’il est stressé, installez-le dans son couchage, dans un endroit douillet et calme, entouré de ses jouets familiers. Il doit se sentir en sécurité pour s’épanouir.

Sécurisez la maison

Règle d’or : mieux vaut prévenir que guérir ! Assurez-vous de mettre hors de portée tout ce qui pourrait représenter un danger pour votre chiot : produits toxiques, plantes d’intérieur ou d’extérieur, objets fragiles ou dangereux.

Un chiot, c’est comme un enfant : il explore, touche à tout et mâchouille ce qu’il trouve, sans se rendre compte des risques. C’est tout à fait normal ! À vous de vous organiser pour sécuriser votre maison :

  • Remontez les bibelots, les produits d’entretien, de jardinage et les plantes hors de sa portée.
  • Cachez soigneusement les fils électriques (ils les adorent !). Une seule morsure pourrait être fatale à cause de leurs petits crocs acérés.
  • Gardez vos chaussures préférées hors de sa portée : attiré par votre odeur, il sera ravi de les voler et les mordiller fièrement !


Attention particulière en hiver : veillez à sécuriser les inserts et cheminées pour éviter tout accident.

Les escaliers sont strictement interdits aux chiots : leur jeune ossature est fragile, et une chute pourrait avoir de graves conséquences. Investissez dans une barrière pour bébé, un incontournable pour sa sécurité.

Fenêtres et balcons : vérifiez qu’ils soient bien sécurisés. Les chiots n’ont pas conscience du vide, et une chute peut arriver très vite.

Enfin, sachez que plus un espace est grand, plus un chiot peut se sentir perdu et inquiet. Lorsque vous partez ou le laissez sans surveillance, placez-le dans un espace restreint comme un parc pour chiot. Ni trop grand ni trop petit, cet espace le rassurera, l’empêchera de se blesser et lui permettra de rester au calme avec ses jouets.

Et lorsque votre chiot est avec vous, gardez toujours un œil sur lui… Un peu comme avec un enfant !

Donnez-lui des occupations

Un chiot a besoin de jouer pour se dépenser, développer ses capacités et satisfaire son besoin naturel de mastication. Les jouets sont indispensables pour son bien-être, mais encore faut-il bien les choisir !

Pourquoi lui donner des jouets ?

  • Pour stimuler son intelligence et sa curiosité.
  • Pour l’occuper et éviter qu’il ne s’attaque à vos meubles, chaussures ou objets personnels.
  • Pour apaiser ses poussées dentaires, particulièrement lorsqu’il fait ses dents (entre 3 et 6 mois).
  • Pour renforcer vos liens à travers des jeux interactifs.


Quels jouets choisir ?

Privilégiez des jouets :

  • Solides et adaptés à sa taille : Les petits chiots ont besoin de jouets qu’ils peuvent facilement mâchouiller sans risque d’ingestion.
  • Sécurisés : Évitez les jouets avec des petites pièces qui pourraient se détacher ou être avalées.
  • Diversifiés : Cordes, balles, peluches, jouets à mâcher en caoutchouc, jeux distributeurs de friandises… Proposez-lui plusieurs options pour qu’il ne se lasse pas.


Si vous le surprenez en train de mâchouiller un objet interdit, ne le punissez pas violemment, mais soyez ferme. Échangez simplement l’objet interdit par un de ses jouets et accompagnez-le d’un gros « NON ». Avec des répétitions et de la patience, il comprendra rapidement.

Les bonnes friandises et mâchouilles pour un chiot :

Voici des options saines et sécurisées pour satisfaire son besoin naturel de mâchouiller :

  • Nerfs de bœuf : Naturels, faciles à digérer, ils occupent longtemps et satisfont le besoin de mastication.
  • Os au fromage (comme les « fromages de Yak ») : Moyennement durs et digestes, riches en calcium. Idéal pour les chiots en croissance.
  • Friandises d’entraînement : Petits morceaux moelleux spécialement conçus pour les chiots, parfaits pour le renforcement positif.
  • Peaux ou poissons séchés : Riche en oméga-3, bon pour le pelage et la peau.
  • Tripes séchées : Naturelles, très appétentes et nutritives.
  • Filets de poulet ou de canard séchés : Sains et riches en protéines, parfaits pour récompenser tout en maintenant une alimentation équilibrée.
  • Friandises à base de patate douce : Naturelles, riches en fibres et faciles à digérer pour les chiots.
  • Bois d’olivier : Solides mais moins durs que d’autres bois, ils sont parfaits pour une mastication longue et sécurisée, avec un faible risque d’éclats.
  • Oreilles de porc séchées : Appétentes et naturelles, bonnes pour occuper votre chiot, mais attention à ne pas en abuser en raison de leur teneur en matières grasses.
  • Trachées de bœuf séchées : Riches en nutriments comme le glucosamine, elles aident à préserver la santé des articulations.
  • Pattes de poulet séchées : Faciles à mâcher pour un chiot, elles sont riches en glucosamine et chondroïtine pour le développement articulaire.
  • Museau de porc séché : Alternative aux oreilles, un peu plus épais mais toujours naturel et appétent.
  • Carottes crues : Naturelles, économiques et bonnes pour la mastication douce, elles aident aussi à nettoyer les dents.


Ce qu’il faut éviter jusqu’à l’apparition des dents définitives :

  • Les bois de cerf entiers ou fendus : Trop durs pour leurs jeunes dents.
  • Les cornes de buffle : Trop durs pour leurs jeunes dents et des morceaux cassés pourraient être dangereux.
  • Sabots de veau : Trop résistants pour leurs petites dents et des morceaux peuvent se détacher.
  • Friandises pour chiens adultes : Elles sont souvent trop dures ou trop riches pour un chiot, avec un risque de troubles digestifs.


Ce qu’il faut définitivement éviter :

  • Faux os à mâcher en peau de bœuf : Peu digestes, souvent traités chimiquement et dangereux (risque d’étouffement, d’occlusion et perforation intestinale)
  • Os cuits (poulet, porc, bœuf, etc.) : Ils se fragmentent facilement et peuvent causer des blessures graves (éclats, perforation intestinale, occlusion).
  • Os trop durs ou non adaptés : Comme les os de moelle 
  • Friandises industrielles bas de gamme : Souvent riches en additifs, sucres ou graisses nocives, elles peuvent causer des troubles digestifs ou favoriser l’obésité.
  • Trop de friandises : Même bonnes, elles doivent rester une part modérée de son alimentation pour éviter un déséquilibre nutritionnel.


Note :
Cette liste n’est pas exhaustive. De nos jours, il existe une grande variété de friandises pour chiots et chiens adultes. Il est donc essentiel pour les propriétaires de bien se renseigner sur la qualité et l’adéquation des produits avant de les acheter, en tenant compte des besoins spécifiques de leur animal.

Conseils pratiques :

  • Changez régulièrement ses jouets pour maintenir son intérêt.
  • Surveillez votre chiot lorsqu’il mâchouille, surtout avec des friandises dures ou de longue durée.
  • Si votre chiot délaisse certains jouets, retirez-les et rangez-les. Ressortez-les plus tard : il sera ravi de redécouvrir ce « nouveau jouet » et cela relancera son intérêt !
  • Introduisez des jeux interactifs, comme les jouets qui cachent des friandises, pour stimuler son esprit et dépenser son énergie.
  • Rangez ses jouets à un endroit accessible pour lui apprendre où chercher ses affaires.


Avec des jouets et des friandises adaptés, votre chiot pourra satisfaire son envie naturelle de mâchouiller en toute sécurité. Et n’oubliez pas : le jeu est un excellent moyen de renforcer votre complicité avec lui !

Le choix du dodo

Privilégiez un couchage confortable, solide mais surtout lavable ! Une corbeille en plastique équipée d’un coussin ou de couvertures lessivables est, à mon sens, l’option la plus pratique au début. La cage peut également être une bonne solution : si elle est bien introduite dès le départ, elle devient un véritable cocon pour votre chiot.

Le panier ou la cage doit être assez grand(e) pour que votre chiot puisse s’étirer sur toute sa longueur. Les chiots aiment la chaleur et la douceur, alors choisissez des textiles moelleux et agréables. Vous pouvez également lui rajouter un oreiller et des peluches : il appréciera grandement ce confort supplémentaire !

Où placer son couchage ?

Placez-le dans un coin calme et peu passant, à l’abri des courants d’air et dans une pièce où il fait bon toute l’année. Votre chiot appréciera de pouvoir vous voir de son petit coin, cela renforcera son sentiment de sécurité. De toute manière, le mettre dans une pièce où vous n’êtes pas souvent ne servira à rien, car il ira de lui-même chercher un endroit plus proche de vous. Vous comprendrez vite où sera le lieu le plus adapté pour son coin dodo.
Une fois le lieu choisi, évitez de déplacer son panier : il doit associer sa couche à un endroit fixe dans la maison. Cependant, vous pouvez lui aménager plusieurs couchages dans différents endroits de la maison, selon vos habitudes de vie et les moments de la journée.

Un couchage évolutif et pratique

Gardez à l’esprit que votre chiot va très vite grandir. Investir dans un petit couchage onéreux dès le départ n’est pas forcément la meilleure idée, surtout qu’il risque de le mordiller et de le trouer. Privilégiez des solutions durables et modulables, qui pourront s’adapter à sa croissance et à ses besoins.

Un sommeil essentiel

Votre chiot va dormir en moyenne entre 15 et 20 heures par jour. Jusqu’à l’âge d’un an et demi, il fera de fréquentes siestes, particulièrement longues après une activité physique intense. Laissez-le se reposer jusqu’à ce qu’il soit de nouveau en pleine forme.

Enseignez le respect de son espace

Si vous avez des enfants, apprenez-leur à ne pas déranger le chiot lorsqu’il se repose. Respecter son coin est essentiel pour qu’il se sente en sécurité et puisse bien grandir. N’oubliez pas de placer son doudou imprégné de l’odeur de sa fratrie, cela le rassurera pendant ses nuits, surtout les premières semaines. Investir dans un parc pour chiot est une excellente idée. Cela lui permet de se sentir en sécurité dans un espace plus restreint et délimité, tout en apprenant à se calmer lorsqu’il en a besoin et de dormir sans être dérangé. Le parc sert également de signal clair pour les enfants et les autres chiens de la maison : « Ici, c’est son coin, il faut le laisser tranquille, il fait dodo. »

La nourriture

Des croquettes de qualité sont essentielles pour apporter à votre chiot une alimentation équilibrée. Préférez des croquettes avec céréales à l’agneau, une option souvent plus digeste pour les Picards.
Les portions doivent être adaptées à chaque chien, en fonction de son tempérament et de son niveau d’activité physique. En général, il est conseillé de se référer au tableau figurant à l’arrière du sac de croquettes.

Si vous souhaitez améliorer l’appétence des croquettes, vous pouvez ajouter occasionnellement :

  • Un jaune d’œuf cru ou cuit (pas le blanc) : Riche en nutriments, il apporte un goût savoureux.
  • De l’huile de saumon ou de poisson : Une excellente source d’oméga-3 pour la peau, le pelage et les articulations.
  • Du gruyère râpé : Très appétent pour les chiens, mais à utiliser avec modération car le lactose est souvent mal toléré par leur système digestif.
  • Du bouillon maison : Préparez un bouillon de poulet ou de bœuf sans sel ni épices, et ajoutez-en une cuillère pour humidifier les croquettes.
  • Des légumes cuits : Des carottes, courgettes ou haricots verts bien cuits et coupés en petits morceaux.
  • Des œufs de caille : Très nutritifs, ils peuvent être donnés crus ou cuits, en fonction des préférences de votre chiot.
  • Des sardines (sans huile ni sel) : Riches en oméga-3 et très appétentes, elles sont une excellente source de protéines et de graisses saines.
  • De la pâtée maison ou industrielle de qualité : Mélangée en petite quantité aux croquettes, elle rehausse le goût. J’aime particulièrement celle d’Edgar & Cooper
  • Du poisson cuit (cabillaud, saumon) : En petite quantité, il est très savoureux et riche en protéines.
  • Un filet d’huile végétale (pépin de raisin ou colza) : Pour une saveur douce et un apport en acides gras essentiels.
  • Des flocons de levure de bière : Bon pour le pelage, la peau et la digestion, en plus de rehausser le goût des croquettes.


Astuce :

  • Veillez à introduire ces ajouts progressivement pour éviter les troubles digestifs. Gardez également en tête que ces « extras » doivent rester occasionnels pour ne pas déséquilibrer l’alimentation de base.
  • Certains chiens n’aiment pas manger froid. Réchauffer légèrement leur repas avant de le servir peut en rehausser les saveurs et les odeurs, rendant ainsi le plat plus appétissant.


Pour ma part, mes Picards mangent des croquettes sèches avec céréales de la marque Farmina (N&D Tropical Selection Agneau), j’ai une gamme “chiot” et une gamme “adulte medium”.

J’aime également compléter leurs gamelles avec un peu de préparation maison, et tout le monde adore ! Par exemple, je cuisine (sans sel, ni matière grasse, ni additifs) :

  • Du riz (extrêmement bien cuit puis rincé pour enlever tout l’amidon),
  • Des carottes,
  • Du blanc de poulet,
  • Des morceaux de bœuf.


Je prépare mes barquettes à l’avance, je les congèle, et je n’ai plus qu’à en sortir une au moment voulu. Cette méthode est pratique, économique et garantit un petit plus sain pour mes chiennes.

Si vous devez changer son alimentation, que ce soit de marque de croquettes ou de gamme, veillez à effectuer cette transition en douceur, et de préférence après la période d’adaptation à votre domicile. Augmentez progressivement chaque jour la part du nouvel aliment dans sa ration, jusqu’à atteindre 100 % de la nouvelle nourriture au septième jour. Cela permet d’éviter les troubles digestifs (souvent fréquents chez le Berger Picard), notamment la diarrhée. Cette méthode de transition alimentaire est à respecter à chaque changement de nourriture, aussi bien pour un chiot que pour un chien adulte.

icone les bergers du verdon élevage berger picard Gamelle rations
icone les bergers du verdon élevage berger picard Gamelle rations

À éviter : 

  • Le BARF (acronyme anglais de Biologically Appropriate Raw Food, soit « nourriture crue biologiquement appropriée ) : Une alimentation crue peut être difficile à équilibrer correctement et comporte des risques sanitaires (bactéries, parasites) si elle n’est pas rigoureusement contrôlée. Elle est peu adaptée aux besoins spécifiques des chiots et des chiens sensibles comme les Picards.
  • Les croquettes sans céréales : Souvent trop riches en protéines et graisses, elles sont mal adaptées au système digestif sensible des Picards et peuvent causer des troubles digestifs ou un déséquilibre nutritionnel.
  • Les aliments dangereux pour les chiens : Comme le chocolat, les raisins (frais ou secs), les avocats, la pomme de terre crue, le blanc d’œuf, le lait, l’ail, les oignons, ou encore les édulcorants comme le xylitol. Pour une liste complète et détaillée, vous pouvez consulter mon site ou rechercher les informations nécessaires sur des sources fiables sur le web.


Il est recommandé de cesser la gamme « chiot » vers l’âge de 8/9 mois, lorsque la croissance commence à ralentir. Cela permet d’éviter une croissance excessive, qui pourrait affaiblir les articulations et compromettre leur solidité.

Enfin, une alimentation trop riche peut non seulement causer un surpoids, mais aussi aggraver d’éventuels troubles articulaires. Choisir des croquettes adaptées et de qualité est donc essentiel pour préserver la santé de votre chiot tout au long de sa croissance et à l’âge adulte.

L'éducation

Le Berger de Picardie doit être éduqué avec fermeté et douceur dès son plus jeune âge, afin de limiter ses excès d’enthousiasme. Son éducation est facilitée par son intelligence et son attachement à son maître. Cependant, il n’obéira pas sans avoir compris l’utilité de son travail. Une fois qu’il en a saisi tout le sens, il s’exécutera avec ardeur.

Enjoué, exubérant et souvent excessif, il est aussi assez têtu. Posez les limites très tôt en ne lui laissant pas faire ce que vous lui interdirez plus tard. Par exemple, si vous l’autorisez à monter sur le lit ou le canapé lorsqu’il est chiot (6 kg d’amour, c’est mignon… mais quand il en fera 30 et prendra toute la place, ça sera une autre histoire !), il vous sera difficile, voire impossible, de l’en déloger plus tard. Il faudra donc vous montrer persévérant et travailler avec tact (beaucoup de tact !). Ce chien, très équilibré, est également sensible, voire susceptible pour certains. Ne vous énervez pas : gardez votre calme. Parler fort suffira amplement pour imposer votre autorité.

Bien qu’il ne soit pas de nature craintive, mais plutôt sur la défensive avec les inconnus, le Berger de Picardie doit être sociabilisé dès son plus jeune âge.

Sortez-le en laisse dès son plus jeune âge et exposez-le à divers environnements :

  • Faites-lui rencontrer des personnes et des animaux extérieurs à votre cercle familial (en ville, sur le marché, à la sortie des écoles, etc.).
  • Habituez-le aux manipulations régulières : touchez sa gamelle quand il mange, ses pattes, ses oreilles, sa gueule, etc., pendant des séances courtes de 5 minutes maximum. Ces exercices éviteront des soucis plus tard.


Inscrire votre chiot à une école spécialisée permet d’éduquer votre chien de manière ludique tout en l’habituant aux autres chiens et aux humains. Vous obtiendrez ainsi un compagnon bien dans sa tête et dans ses pattes.

Les apprentissages importants

La solitude

Au départ, vous devez habituer votre chiot à savoir s’ennuyer sans faire de bêtises, tout en étant chez vous à ses côtés. Mais avant cela, il doit se sentir chez lui, alors ne commencez pas à le laisser tout seul dès les premiers jours de son arrivée !

Pour commencer, votre chiot doit comprendre que vous n’êtes pas à sa disposition à chaque instant. Quand je dis que vous n’êtes pas à sa disposition, cela ne signifie pas qu’il faille l’ignorer pendant 2 heures bien entendu ! Il va devoir apprendre à se détacher un peu de vous pour vaquer à ses occupations, seul, comme un grand. Cela ne sera pas évident au début. Il découvrira que d’être seul, c’est nul, pesant et ennuyeux pour un chiot. Il tournera en rond et s’ennuiera… jusqu’à ce qu’il fasse une bêtise pour attirer votre attention, comme mordiller un objet interdit.

C’est à ce moment que vous interviendrez pour lui dire un « NON » ferme, tout en lui rappelant ce qu’il ne doit pas faire et en lui proposant un de ses jouets à la place. Ensuite, retournez calmement à vos occupations, sans trop lui montrer d’attention.

Un chiot qui fait des bêtises quand il est seul compense souvent sa solitude par une activité qu’il trouve plus amusante à ses yeux. Mais vous devez répéter le cycle :

  • Le laisser s’ennuyer,
  • L’empêcher de faire une bêtise,
  • Et recommencer… encore et encore.


Avec le temps, il finira par comprendre que s’ennuyer, c’est normal et ne justifie pas une bêtise. À force d’apprentissage, il se tournera naturellement vers ses jouets ou son dodo pour se calmer, faire un petit somme, et apprendre la patience.

Apprendre la solitude

Une fois que votre chiot a appris à gérer l’ennui, il est temps de lui enseigner la solitude.

Choisissez un moment propice :

  • Pas juste après un repas, lorsqu’il risque d’avoir envie de faire ses besoins.
  • Pas lorsqu’il est dans un moment d’excitation.
  • Attendez plutôt qu’il ait envie de faire une sieste comme après une séance jeu.


Concentrez alors son attention sur un jouet de mastication par exemple. Parlez-lui calmement avant de partir : « Je reviens » ou « Reste sage », puis quittez la pièce. Soyez déterminé et rapide. Pas besoin de vous éterniser en au revoir pendant 15 minutes ! Agissez de façon détendue et normale.

Il va probablement chouiner ou pleurer, mais vous devrez rester fort et le laisser. Ne revenez pas immédiatement dans la pièce et ne restez pas juste derrière la porte ! Rassurez-vous, il finira par s’apaiser et retourner à ses occupations (jouer, dormir, etc.).

Chaque chiot évolue à son propre rythme. Certains comprendront très vite, tandis que d’autres auront besoin de plus de temps et de patience. Restez constant dans vos efforts et ajustez la durée des absences selon ses progrès. N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel si vous rencontrez des difficultés.

Le rôle du parc

C’est également le moment idéal pour le laisser dans son parc, si vous en avez un. Cela évitera tout risque de bêtise grave, comme mordiller des fils électriques ou avaler des objets dangereux. Un parc est un espace sécurisé où votre chiot se sentira en sécurité tout en étant limité dans ses mouvements.

Progression des absences

  • Commencez par 20 minutes maximum mais plusieurs jours de suite.
  • Si tout se passe bien, augmentez progressivement la durée des absences à 30 minutes, puis 45 minutes, au fil des semaines.


N’oubliez pas de féliciter chaleureusement votre chiot à votre retour et de partager vos retrouvailles avec enthousiasme. Si votre chiot fait un pipi de joie, ne le grondez pas ! Cela est normal à cet âge et ne traduit qu’une grande émotion.

Attention 

  • Il n’est pas recommandé de laisser un chiot seul plus de deux heures car il peut vite se sentir stressé
  • Il est également normal qu’il puisse y avoir un accident (pipi ou popo) si l’absence a été trop longue. Un chiot n’a pas encore la capacité de se retenir aussi longtemps qu’un chien adulte. Ce ne sera pas de sa faute, alors inutile de le gronder à votre retour. Nettoyez simplement hors de sa vue pour éviter qu’il associe cela à une attention négative de votre part.

La propreté

L’apprentissage de la propreté est une étape clé dans l’éducation du chiot, alors prenez le temps nécessaire pour partir du bon pied !

Les moments où il aura envie :

Pour faire simple, votre chiot aura envie de faire pipi :

  • À son réveil,
  • Après avoir mangé ou bu,
  • Après une période de jeu,
  • Et toutes les 2 heures environ durant les premières semaines.
  • La nuit, prévoyez 1 à 2 sorties, surtout au début.


Soyez attentif et réactif !
Votre chiot vous donnera des signaux : il s’agitera, chouinera ou montrera des signes d’inconfort. Vous aurez peu de temps pour agir avant que l’accident n’arrive. Anticipez et sortez-le rapidement au moment propice.
Si vous pensiez pouvoir boire votre café tranquillement en pensant qu’il attendra… Eh bien, non ! Plus vite il sera satisfait en faisant dehors, plus vite il comprendra ce que vous attendez de lui.

La progression naturelle :
Avec le temps, votre chiot apprendra à se retenir et à attendre. Vous verrez qu’il viendra vers la porte, gémira ou donnera un coup de patte pour vous signaler : « J’ai envie, tu me sors ? » Encore une fois, il faudra rapidement lui ouvrir car il ne se retiendra pas longtemps !

Félicitez toujours votre chiot !
Lorsqu’il fait ses besoins dehors, félicitez-le immédiatement avec enthousiasme pour qu’il associe ce comportement à une récompense. Cela renforcera son apprentissage et accélérera sa compréhension.

Le repas

Nourrissez votre chiot en suivant un horaire régulier et discipliné :

  • Divisez les quantités recommandées en 3 repas par jour, à des heures fixes (même le week-end).
  • Laissez la gamelle pendant 20 minutes, puis retirez-la.
  • Gardez toujours une gamelle d’eau propre et fraîche à disposition.


Le chiot aura généralement envie de faire ses besoins 5 à 30 minutes après son repas. Soyez attentif et sortez-le rapidement au premier signe d’agitation ou de chouinage.

Le sortir

Sortez régulièrement votre chiot, en passant toujours par la même porte. Ce rituel est important pour qu’il associe le geste à l’action. Votre chiot sera attiré par l’odeur de l’urine et fera souvent au même endroit.

  • Choisissez un lieu où il pourra faire ses besoins, été comme hiver, et emmenez-le systématiquement à cet endroit.
  • Utilisez un mot-clé comme « fais pipi » ou « fais tes besoins », toujours avec enthousiasme.


Le chiot doit percevoir que faire ses besoins dehors est une action positive et plaisante. Adoptez un ton de voix stimulant et joyeux. Évitez de vous énerver ou de le gronder, même s’il tarde à s’exécuter : cela serait contre-productif.

Le féliciter

Une fois à l’endroit choisi, stimulez votre chiot en marchant calmement autour de son coin « pipi ». S’il fait ses besoins :

  • Félicitez-le immédiatement ! Dites par exemple : « C’est bien ! » ou « Bravo ! » avec un timbre de voix différent et très enjoué (laissez parler votre côté théâtral !) pour vraiment marquer le coup, et offrez-lui une petite récompense (une croquette ou une friandise).
  • Agissez dans les 5 secondes pour qu’il associe clairement la récompense à son action.


Si, après 10 minutes, il ne fait rien, ne restez pas plus longtemps dehors. Ramenez-le à l’intérieur et surveillez ses signaux pour essayer à nouveau un peu plus tard.

Un raté

Si votre chiot fait un accident dans la maison :

  • Si vous trouvez une flaque ou une « grosse commission » après coup, ignorez les dégâts et ramassez-les hors de sa vue.
  • Ne grondez pas le chiot : il ne pourra pas associer la punition à son action passée, même s’il semble avoir un air coupable (ce qui est en réalité une réaction à votre humeur, pas à sa bêtise).
  • Ne jamais lui mettre le nez dans ses besoins. Cela ne lui apprendra rien, si ce n’est à se cacher pour éliminer la prochaine fois.
Les erreurs courantes à éviter
  • Nettoyer avec de la javel : L’odeur chlorée stimule l’envie de refaire au même endroit.
  • Utiliser des tapis de propreté : Cela n’apprend pas au chiot à faire dehors, mais uniquement à viser un tapis… et le vôtre risque d’y passer !
  • Gronder ou taper le chiot : Cela brise la confiance et peut retarder l’apprentissage. Un simple « non » ferme suffit.
  • Nettoyer devant lui : Il pourrait percevoir cela comme un jeu.


Astuce : Quand vous sortez votre chiot, ne jouez avec lui qu’après qu’il ait fait ses besoins. Sinon, il associera la sortie uniquement à un moment de jeu et non à l’apprentissage de la propreté.

Toujours malpropre ?

Si, après 6 mois, votre chiot n’est pas encore propre, plusieurs causes peuvent être en jeu :

  • Pas assez de sorties,
  • Stress ou anxiété,
  • Un problème de santé,
  • Un manque de repères ou de routine,
  • Mais bien souvent, un manque d’apprentissage.


Dans ce cas, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire ou un éducateur canin pour vous guider et corriger la situation.

Les activités DU CHIOT

Une activité extérieure est indispensable au bien-être du Berger de Picardie, mais il est primordial de respecter les besoins spécifiques de votre chiot et de ne pas l’épuiser.

Durée recommandée selon l’âge :

Appliquez la règle des 5 minutes d’exercice physique imposé par mois d’âge :

2 mois : 10 minutes par jour
3 mois : 15 minutes par jour
4 mois : 20 minutes par jour
5 mois : 25 minutes par jour
6 mois : 30 minutes par jour
7 mois : 35 minutes par jour
8 mois : 40 minutes par jour
9 mois : 45 minutes par jour
10 mois : 50 minutes par jour
11 mois : 55 minutes par jour
12 mois : 60 minutes par jour
13 mois : 65 minutes par jour
14 mois : 70 minutes par jour
15 mois : 75 minutes par jour

Qu’est-ce qu’une activité imposée ?

Une activité imposée correspond à un exercice physique dirigé par le maître, où le chiot suit des consignes ou un rythme déterminé. Contrairement à une activité libre, où le chiot peut se réguler seul (comme jouer tranquillement dans le jardin), une activité imposée sollicite davantage son énergie et ses articulations.

Voici quelques exemples d’activités imposées :

  • Une promenade/randonnée en laisse ou en liberté où le chiot marche à votre rythme.
  • Une séance de jeu structurée comme le lancer de jouet (sans excès).
  • Un entraînement physique, comme courir légèrement à vos côtés.


Ces activités doivent être limitées dans le temps pour éviter de solliciter excessivement le squelette et les articulations en développement.

Pourquoi limiter l’exercice physique ?

Un excès d’activité, surtout des mouvements intenses ou répétitifs, peut avoir un impact négatif sur la croissance et augmenter les risques de dysplasie ou d’autres problèmes articulaires.

Activités à éviter :

Certaines activités trop exigeantes physiquement sont déconseillées pour un chiot :

  • Jeux de balle intensifs,
  • Courses à pied prolongées,Sorties en VTT,
  • Sauts et autres exercices d’agilité.


Activités d’éveil à privilégier :

En remplacement, orientez-vous vers des activités ludiques qui stimulent autant son esprit que son corps :

  • Jeux d’intelligence ou de réflexion,
  • Recherche de friandises cachées,
  • Petites promenades en laisse dans un environnement calme,
  • Interactions sociales avec d’autres chiens adaptés à son âge.


Le repos est essentiel :

Naturellement, n’oubliez pas que le repos est indispensable à la croissance physique et mentale de votre chiot. Offrez-lui beaucoup de moments de calme pour récupérer après chaque activité.

Merci pour lui de rester vigilant à ses besoins spécifiques !

« La première chose à prendre en compte pour l’exercice des chiots est ce qu’on appelle les « plaques de croissance ». Les plaques de croissance sont des zones molles situées à l’extrémité des os longs des chiots et des jeunes chiens. Elles contiennent des cellules qui se divisent rapidement et permettent aux os de s’allonger jusqu’à la fin de la puberté. Les plaques de croissance s’amincissent progressivement à mesure que les changements hormonaux à l’approche de la puberté signalent la fermeture des plaques de croissance. Chez les chiots, cette fermeture est normalement achevée vers l’âge de 18 mois environ.

Jusqu’à ce que les plaques de croissance se ferment, elles sont molles et vulnérables aux blessures. Après la maturité sexuelle, les plaques de croissance se calcifient et la division cellulaire rapide prennent fin. La plaque de croissance devient une partie stable et inactive de l’os, désormais appelée ligne épiphysaire.

Les os du chien sont maintenus ensemble par des muscles, des tendons et des ligaments – des tissus mous. Chez un chien adulte, si une articulation subit un stress, comme une mauvaise flexion ou une rotation trop importante, les os se maintiennent fermement et un tissu mou est tiré, ce qui entraîne une entorse. Chez le chiot, en revanche, les muscles, les ligaments et les tendons sont plus forts que les plaques de croissance. Au lieu d’une simple entorse, la plaque de croissance risque d’être blessée, les tissus mous du chiot pouvant l’arracher.

La raison pour laquelle cela est si important est que, contrairement à une entorse, les blessures de la plaque de croissance peuvent ne pas guérir correctement ou ne pas guérir à temps pour que le chiot grandisse droit et fort. La blessure d’une plaque de croissance peut entraîner une déformation ou un raccourcissement du membre, ce qui peut créer un angle incorrect au niveau de l’articulation et rendre le chiot plus vulnérable à d’autres blessures lorsqu’il grandira. »

Traduit depuis le site https://shoppuppyculture.com

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C'EST QUELQUE CHOSE QUE TOUT LE MONDE DEVRAIT VOIR :

« Lorsque vous obtenez vos chiots de 8/10 semaines, veuillez garder cette image à l’esprit. Leurs os ne se touchent même pas encore. Ils marchent si joliment avec de grosses pattes souples et des mouvements désordonnés parce que leurs articulations sont entièrement constituées de muscles, de tendons et de ligaments recouverts de peau. Rien n’est encore bien ajusté ou n’a encore de véritable prise.

Lorsque vous les faites courir de manière excessive ou que vous ne limitez pas leur exercice pour les empêcher d’en faire trop pendant cette période, vous ne leur donnez pas la chance de grandir correctement. Chaque grand saut ou course rebondissante excitée provoque des impacts entre les os. En quantités raisonnables, ce n’est pas problématique et c’est l’usure normale dans laquelle chaque animal s’engagera.
Mais lorsque vous laissez le chiot sauter de haut en bas du canapé, ou l’emmenez faire de longues promenades/randonnées, vous endommagez cette articulation en formation. Lorsque vous laissez le chiot marcher sur des revêtements glissants, vous endommagez l’articulation.
Ils ne grandissent qu’une seule fois. Un corps bien construit est quelque chose qui vient d’un excellent élevage et d’une bonne éducation – LES DEUX, pas seulement un.
Une fois adulte, vous aurez tout le temps nécessaire pour faire du sport et des jeux plus soutenus avec lui. Alors, restez calme pendant qu’ils sont encore de petits bébés chiots et offrez-lui le cadeau qui ne peut être offert qu’une seule fois.
Les os et les articulations des chiots se développent encore jusqu’à ce qu’ils aient au moins 18 à 24 mois. Trop d’exercice ou de marche peut gravement endommager leurs structures osseuses et articulaires de manière irréversible. » 
 
Source : Traduit d’un texte Google, auteur inconnu
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Pyramide des besoins du chien

Il est essentiel de rappeler que les chiens, tout comme les humains, ont des besoins fondamentaux qu’il faut comprendre et satisfaire pour leur offrir une vie épanouie. La célèbre pyramide de Maslow, revisitée pour les chiens, sert ici de fil rouge. Elle classe les besoins en 3 grands niveaux, des plus essentiels aux plus élevés.

Principe de la pyramide :

Pour atteindre les besoins supérieurs, ceux des niveaux inférieurs doivent d’abord être satisfaits. Commençons par la base, qui constitue les fondations du bien-être de votre chien.

achats essentiels pour qu’il ne manque rien à l'arrivée

  • Panier et couvertures
  • 2 gamelles en inox, avec hauteur réglable de préférence (une pour la nourriture, une pour l’eau)
  • Laisse et collier (éviter les harnais pour son apprentissage en extérieur)
  • Une longe de 3 ou 5m (rayon équitation)
  • Médaille avec vos coordonnées
  • Des friandises de mastication (spécial chiot)
  • Croquettes pour chiot (attention à la transition)
  • Divers jouets
  • Shampoing adapté pour un chiot (au cas où il se roule dans la boue par exemple)
  • Une petite pharmacie comme expliqué juste en dessous

La santé du chiot

Le stress lié à la séparation ou un changement d’alimentation trop rapide peut provoquer une légère diarrhée chez votre chiot. Si cela devient sévère ou persiste, consultez immédiatement un vétérinaire : un chiot peut se déshydrater très rapidement.

Si les symptômes restent bénins, vous pouvez l’aider avec :

  • Floriflora de Purina : À mélanger avec ses croquettes pour soutenir sa flore intestinale.
  • Smecta : Une poudre à diluer dans l’eau (1 sachet pour 50 ml d’eau). Comme son goût n’est pas appétant pour les chiens, il est recommandé de l’administrer à l’aide d’une seringue (sans aiguille !) directement dans la gueule.
    Dosage pour un chiot : 1/3 de sachet (environ 1 gramme), 3 fois par jour.
    Administrez ce traitement pendant 2 jours. Si son état ne s’améliore pas ou s’aggrave avant ce délai, il est impératif de consulter un vétérinaire.
  • Rajoutez du riz très cuit et rincé abondamment à sa gamelle.

Enfin, évitez de lui donner les « fonds d’assiettes » ou des aliments non adaptés dans un premier temps. Laissez-lui le temps de s’habituer à sa nouvelle alimentation et à calmer son système digestif.

le coin veto

Vermifuge

Le chiot doit être vermifugé tous les mois jusqu’à ses 6 mois, puis 2 fois par an. Il est important de préciser à votre vétérinaire que votre chien est de type « Berger », car certaines molécules antiparasitaires sont déconseillées pour ces races sensibles.

Pour mes Picards, j’utilise depuis des années les comprimés de Drontal, et ils n’ont eu aucun problème jusqu’à présent.

Antiparasitaires

Il est fortement recommandé de protéger votre chiot contre les parasites externes (tiques, puces, poux, moustiques, mouches d’étable et phlébotomes, responsables de la Leishmaniose) avec un antiparasitaire adapté.

  • Les solutions les plus courantes incluent les colliers ou les pipettes.
  • Pour mes chiots et chiennes, j’utilise des pipettes Advantix, qui offrent une bonne protection.
  • Attention : Je déconseille et boycotte Bravecto, en raison de controverses sur ses effets secondaires.
Indispensable
  • Ayez toujours une pince à tiques dans votre attirail pour retirer rapidement les tiques.
  • Manipulez régulièrement votre Picard pour vérifier qu’il n’en ait pas. Cette habitude permettra également de renforcer votre lien et de détecter d’éventuelles anomalies.

Je vous rappelle que ce ne sont que des conseils, rien n’est figé et surtout rien ne vaut l’avis d’un vétérinaire ou d’un professionnel suivant le problème rencontré.

Terra de l'elevage de berger picard des Bergers du verdon
Terra et l'apprentissage du rappel