Depuis que j’ai acquis ma première Picarde, mon affiliation au club de race reposait sur la conviction que ce dernier jouait un rôle essentiel dans la progression positive du Berger Picard, en veillant à son développement conformément aux standards en vigueur. Outre cela, il doit assumer une responsabilité cruciale en conseillant les acquéreurs, les maîtres débutants et les éleveurs, contribuant ainsi de manière significative à l’amélioration constante de la race.

Cependant, la nomination du nouveau président représente selon moi la fin du club de race tel qu’il devrait être. Bien que je respecte le rôle institutionnel du club, Mr le Président et moi-même ne partageons pas les mêmes convictions. Mon engagement pour élever la race dans de bonnes conditions, en faire la promotion et l’amélioration reste inchangé. Je persiste à croire en la nécessité de rendre obligatoire le dépistage des tares oculaires et à m’opposer aux alliances avec des chiens porteurs de tares ou atteints de la dysplasie de la hanche.

Il est primordial de faire reproduire uniquement des Picards sains et conformes au standard, même si cela implique moins de spécimens ou devient moins rentable. La qualité doit primer sur la quantité. Les nationales d’élevage ne sont plus impartiales, favorisant des podiums de convenance et de copinage, négligent des problèmes graves pour la race. Une politique malsaine à vu le jour. Le Club partage sa part de responsabilité, raison pour laquelle je choisis de ne pas renouveler mon adhésion en 2024.